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Lectures et événements

« RIONS NOIR » avec Alex Jordan & Didier Daeninckx

 

Nous avons le plaisir de vous présenter

RIONS NOIR
(éditions Créaphis, 2022)

 

Une lecture-vidéoconférence

en présence d’Alex Jordan (Berlin) & Didier Daeninckx (Paris)

 

Le samedi 18 novembre 2023 à 19 h à la librairie (sur inscription)

 

 

 

L’expression-titre Rions noir fonctionne à rebours et dans le bon sens, comme notre époque. « Ça grince » dans les rouages de cette petite machine graphique et littéraire de deux auteurs complices, et en même temps tout tourne avec une force tranquille. Le livre réunit « sous vide » seize textes inédits de Didier Daeninckx auxquels répondent de manière subtile les quatre-vingt-dix dessins en grande partie inédits d’Alex Jordan.

 

Les textes sont des petits tableaux de scènes de la vie quotidienne en divers endroits à la ville et à la campagne, des récits à caractère documentaire, des fenêtres sur l’histoire contemporaine des sociétés. Les dessins ne sont pas au contact direct des textes mais ils conservent leur valeur d’équivalence (dessins d’humour piquants) et leur unité de style (l’encre de Chine). Le livre est dominé par une triple dimension artistique, littéraire et politique. Il est tantôt cri tantôt murmure, il se caractérise par une forme qui est aussi un engagement graphique et une conception éditoriale qui rend hommage aux deux auteurs.

 

 


Portrait Didier Daeninckx © Triptyk-Théâtre


Didier Daeninckx, écrivain né en 1949 à Saint-Denis. Il a exercé pendant une quinzaine d'années les métiers d'ouvrier imprimeur, animateur culturel et journaliste localier. En 1984, il publie Meurtres pour mémoire dans la « Série noire » de Gallimard. Il a depuis fait paraître une centaine de titres (romans policiers, nouvelles et essais) et revendique des intrigues à l'humour noir et engagé, ancrées dans la réalité sociale et politique de son temps et d'autres temps plus anciens parfois oubliés, des destins tragiques et ironiques. Certains de ses scénarios servent à l'art cinématographique, d'autres sont mis en scène pour le théâtre (Cannibale, mise en scène de Sylvie Malissard, Besançon, 2004) ou adaptés pour la radio (France Culture). En 1994, la Société des gens de lettres lui a décerné le prix Paul-Féval de littérature populaire pour l'ensemble de son œuvre et, en 2012, l’Académie Goncourt le prix de la Nouvelle. Parmi ses dernières publications figurent : Artana ! Artana !, Gallimard, 2018 ; Le roman noir de l'Histoire, préface de Patrick Boucheron, Verdier, 2019 ; ou encore Municipales. Banlieue naufragée, collection « Tracts », Gallimard, 2020.

 

 

 


Photo Alex Jordan

 

Alex(ander) Jordan, plasticien-graphiste et photographe allemand né en 1947 à Sarrebruck en Allemagne. Il est diplômé de l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf et Meisterschüler de Joseph Beuys. En 1976, il quitte l'Allemagne et rejoint le groupe de graphistes Grapus. Avec ses collègues, il reçoit en 1991 le Grand prix national des arts graphiques. Après l'éclatement de Grapus, Alex Jordan fonde l'atelier « Nous Travaillons Ensemble » avec Ronit Meirovitz et Anette Lenz. Alex Jordan est aussi un des fondateurs du collectif de photographes « Le bar Floréal » en 1985, avec Noak Carrau et André Lejarre. Son atelier participe depuis sa création à l'aventure pluridisciplinaire de l'association La Forge. Depuis 1990 il est membre de l'Alliance graphique internationale. Alex Jordan a été titulaire d'une chaire de communication visuelle à l'École des beaux-arts de Berlin-Weissensee de 1993 à 2014. Il a publié chez Créaphis : Berlin, avec Stephan Weitzel, Klaus Staeck et Olivier Gaudin, 2013 ; Imagerie, 2014, un livre portrait de ses aventures collectives.

 

 

Entrée 6 € / Prix réduit 4 €

(Sur réservation)

 

EN VITRINE

"La fête des mères" de Richard Morgiève

"La fête des mères" de Richard Morgiève

Une famille de la haute bourgeoisie versaillaise dans les années soixante : la vipère parfumée à L’Heure Bleue, c’est la mère. Le père banquier est absent, les quatre frères se détestent. Ou bien ils s’aiment un peu, beaucoup. Ils ont faim car la mère ne veut pas qu’ils mangent. Ils ne sentent pas bon car elle leur interdit l’eau chaude, et puis à peu près tout, sauf la confession. Jacques se rebelle. Il refuse de faire sa communion solennelle et tombe gravement malade. Il veut vivre. Ce n’est pas si facile. Il faut se battre contre la maladie, contre le sort. Il faut garder l’espoir, attendre l’amour qui guérit tout. Pour accomplir ce miracle, Jacques a deux talismans : un trèfle à cinq feuilles et une graine de haricot. Quarante ans plus tard, il raconte son histoire. (Joëlle Losfeld éditions, 2023)

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